L'Airbus A320 qui s'est écrasé en boutde piste sur l'aéroport de Sao Paulo n'a pas pu freiner car les inverseurs de poussée ne se sont pas déclenchés. Erreur de pilotage ou problème d'ordinateur de bord ?
Un peu des deux : Selon les premiers éléments de l'enquête, la manette du moteur droit est restée sur la position d'accélération alors qu'elle aurait dû se trouver sur "point mort" comme le moteur gauche. Le système de commande électronique a compris cette manoeuvre comme étant la volonté du pilote d'avorter l'atterrissage ! Résultat : les inverseurs de poussée n'ont pas été déclenchés, et les deux réacteurs ont accéléré. Le drame était inévitable.
Par ailleurs les avocats américains spécialisés en aéronautique ont déjà annoncé des poursuites contre la compagnie TAM et le constructeur Airbus.
Cet accident relance un peu la polémique sur l'automatisation des commandes des nouveaux modèles d'Airbus et Boeing. L'avion aurait-il pu se comporter autrement si l'ordinateur de bord n'était pas intervenu ? L'A320 a été le premier modèle de cette nouvelle génération et son baptême avait déjà été troublé par le curieux accident en Alsace lors d'un meeting (voir vidéo ci-dessous). Le pilote qui a survécu au crash a depuis écrit des livres pour expliquer ce qui a bien pu se passer ce jour-là. La thèse officielle est l'erreur de pilotage, mais pour lui, la réalité était plus grave : les enjeux économiques d'Airbus ne pouvaient souffrir le moindre doute sur cet avion révolutionnaire. On aurait donc évité de parler d'un vice caché de l'A320.
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